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Liste des inscrits au 21 Mai 2016

apherve laurence 5 Km
beve berenice 5 Km
blampain anthony 10 Km
bonvarlet sabine 5 Km
bryere pauline 5 Km
delaporte elian 10 Km
delattre sandrine 10 Km
delavier pascale 10 Km
delignieres jérôme 10 Km
demarcq allison 10 Km
deudon valentin 10 Km
ducrocq marc antoine 10 Km
dumoulin lilian 800m Eveil Athletique et Poussins
dumoulin william 10 Km
duvillard damien 10 Km
famchon julien 10 Km
Fait Jean...
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traildupatois.pagesperso-orange.fr : Bonjour ,
plus de 1600 photos du trail du patois sont en lien sur notre site
http://traildupatois.pagesperso-orange.fr/
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La lutte au sommet pour la victoire du 105 pourrait être particulièrement animée entre Jérôme Lavigne et Christophe Le Boulanger (Team Trail Paris-BioRevola et animateur du webzine Wondertrail) !!!

Pour vous donner un avant goût nous avons rédigé un descriptif du parcours. A vous de choisir si vous souhaitez en savoir un peu plus ou si vous préférez découvrir le jour J

Descriptif sommaire de la course
Le départ du 105 km est donné depuis le site de la Chartreuse des Dames à Gosnay, ancienne demeure religieuse, le site fût racheté par la Compagnie des Mines de Bruay pour y loger des ouvriers au début du 20è siècle (1899). Aujourd’hui propriété de la Communauté d’Agglomération, la Chartreuse est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques et a fait l’objet de nombreuses fouilles archéologiques qui ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du site depuis sa fondation en 1329.
Rapidement le parcours s’enfonce dans le Bois des Dames et les premières déclivités font leur apparition. Le premier terril passera presque inaperçu puisque nous ne ferons qu’effleurer ses pentes, encore trop fragiles pour une fréquentation intensive… Mais à la sortie du Bois, apparait le terril de Lapugnoy, pas très haut mais que vous attaquerez à flanc, avec un pourcentage déjà piquant vu l’heure ;-)
A peine remis de ce premier effort que vous attaquerez le terril 4 de Marles Les Mines. Il ne fait pas partie du périmètre inscrit au Patrimoine mondial car il est encore en pleine exploitation, ce qui est très excitant pour nous car on a pu y tracer ce qu’on voulait ;-) Gageons qu’en pleine nuit, les sensations seront au rendez vous !
Ensuite, c’est au tour du terril 1 de Divion, récemment sorti d’exploitation, il semble en attente de savoir ce que sera son avenir… On sait déjà que le petit gravelot y niche parfois !
Après une petite séquence plus calme pour traverser Bruay la Buissière, que nous vous invitons à revenir découvrir pour sa piscine Art Déco ou la cité des électriciens qui accueillera en 2017 le centre d’interprétation des paysages et de l’habitat minier, vous arriverez au premier ravitaillement préparé par les étudiants du BDE de l’Iut de Lens et avec le petit café de Philippe, qui habite juste à côté ;-)
Vous quitterez Bruay vers Haillicourt en empruntant le cavalier qui vous emmènera sur le terril des Falandes, puis aux terrils 2 et 3 d’Haillicourt, jumeaux majestueux, que vous grimperez jusqu’au plateau (eh oui, déception, car nous n’avons pas eu l’autorisation d’accéder tout en haut, l’escalier récemment aménagé s’avérant trop étroit pour supporter le passage en aller-retour de vos jambes surpuissantes ! Mais la règle de l’organisateur consciencieux est de respecter les volontés des gestionnaires de site sans discuter !)
Que diriez vous d’un petit passage forestier ? Alors direction le Parc d’Olhain, encore un endroit où il faudra revenir pour tester le parc à filet (le plus grand du monde s’il vous plait) ou bientôt la luge 4 saisons ou encore dormir dans un nid d’Ile suspendu dans les arbres ! Mais là, c’est un peu de montée puis un peu de descente sur des chemins confortables.
Ensuite on retrouve un cavalier pour traverser Barlin et son ensemble de cités inscrites dans le périmètre UNESCO (cité 9 , cité de la Loisne, cité Jeanne d’Arc), et c’est là que vous pourrez à nouveau faire une pause au deuxième ravito tenu par la deuxième équipe du BDE de L’IUT de Lens.
En espérant que vous aurez pris des forces et que vous aurez bon moral, car vous enchaînez ensuite avec une longue section roulante, l’occasion de dégourdir les jambes, de retrouver un peu de rythme et de prendre un peu d’avance sur les barrières horaires car au prochain ravito, le premier couperet peut tomber ! Mais avant cela, que diriez vous d’un peu de ski ? enfin, un autre jour, là aussi faudra revenir, pour tester la piste de Noeux, pionnière dans la reconquête des terrils ! Le tire fesse vous fera envie à côté car le pourcentage positif est sensible, et la descente sera technique également !
Quelques kilomètres sur les chemins ruraux, témoignant que la région reste une terre agricole majeure, et vous arriverez au terril 52 de Bully les Mines, petite grimpette facile mais qui compte dans le dénivelé final ! Et là, il faudra être arrivé avant 12h30 pour pouvoir continuer après le ravito 3 où vous attendront Corentin et Mickael. Prenez des forces car deux plats de résistance vous attendent !
D’abord les terrils 58 et 58a, paradis des sportifs de nature, qu’ils courent, pédalent ou décollent en parapente ! Mais aussi un parcours cassant qui fragilisera les organismes… Qui auront pourtant besoin de toutes leurs capacités pour affronter l’ascension des plus hauts terrils d’Europe à Loos en Gohelle : 185m ! Prenez quelques minutes au sommet pour admirer le paysage, typique de ce paysage culturel évolutif reconnu par l’UNESCO. Profitez en pour souffler et ré-oxygéner les muscles des cuisses ;-)
Ensuite, petite promenade dans la cité des provinces, typique des cités dites pavillonnaires, construites entre deux guerres et riches de ses équipements publics aux grandes qualités architecturales. Observez les porches d’entrées de l’école qui rappellent les torii marquant l’entrée des temples japonais. Remarquez aussi l’utilisation des pierres de meulières, dont le caractère noble vient renforcer l’impression de puissance voulue par la Compagnie des Mines de Lens. Mais bon, on n’est pas là pour faire du tourisme, pour ça faudra revenir (vous avez remarqué le nombre de choses à voir dans le bassin minier ? et encore vous êtes loin d’avoir tout vu !). Tiens, voilà qu’après quelques déambulation dans la cité 9 (avez-vous vu le presbytère à côté de l’église Saint Théodore ? C’est là que le milliardaire François Pinault a installé sa résidence d’artistes !), on arrive au Louvre Lens, bâti sur l’ancienne fosse 9-9 bis de Lens (pas celle de Oignies, l’arrivée est encore loin !!!). Et cette année, honneur vous est fait avec la traversée du parc du musée !
A la sortie de Lens, bienvenue au Parc de la Glissoire et son petit terril qui pique un peu quand même car il est bien raide ! C’est là que les concurrents du 50 km rejoignent l’itinéraire principal. Eux, auront goûté aux pentes exigeantes du terril de Pinchonvalles après seulement 1,5km de course, autant dire qu’ils sont vite rentrés dans le vif du sujet ! et enchainement quasi direct avec le terril des garennes, non sans avoir traversée la Souchez… Ça commence fort ! Heureusement après avoir rejoint l’itinéraire du 105, c’est la récompense avec le ravito du Béguinage et ses pensionnaires ravis de voir passer du monde ! Avec un peu de chance, vous aurez droit à un petit massage ;-) et un buffet régional : mekta, saucisson de cheval, pojtevlesch, maroilles, gaufres…
Ça va, vous êtes bien requinqué ? Tant mieux, car là faut que le moral soit bon : presque 10 km de cavalier, la véloroute du Bassin minier, axe structurant majeur de notre stratégie de mise en tourisme, qui va cependant vous paraître long, long, très long…. ;-)
Au bout, le parc des Iles ! qui pourrait croire qu’au début des années 2000 se tenait là la dernière cokerie en activité du Bassin Minier ? Depuis la Communauté d’Agglomération d’Hénin Carvin et le paysagiste Guerric Perré ont transformé cette friche en un magnifique parc urbain, ourlé des ses magnifiques terrils, le 205 et le 101. A partir de là, toutes les distances seront en course puisque c’est là qu’est donnée le départ des 35 et 22 km. C’est là aussi que le 4ème ravito vous attend et il sera utile car derrière, il y a un gros enchainement de difficultés !
Allez, on attaque direct le 205 après avoir fait quelques centaines de mètres dans le parc ? Tout là haut, on jette un œil et hop, on redescend. Attention en bas, ne suivez pas le troupeau, regardez bien les panneaux ! Le 22 km enchaine direct sur le terril 101 de l’autre côté de la route, mais les autres (35, 50 et 105), vous tournez à droite et… on remonte tout en haut, puis on redescend, puis on arrive face à une clôture… Bon là si tout s’est bien passé normalement vous trouverez un escalier en paille construit à la hâte par nos deux Clément (c’est leur prénom, ça veut pas dire qu’ils vous pardonneront facilement vos offenses si vous ne les saluez pas, bon en même temps, ils ne vont pas rester là toutes la journée !). Attention pas de bousculade, l’objectif c’est de passer tranquillement de l’autre côté ! Et ya quoi de l’autre côté ? un stade à traverser pépère, et ensuite direction les terrils 85, 89 et 105, pas très hauts mais avec quelques petits passages sympas :-) Puis retour vers le terril 101, que les concurrents du 22km auront déjà franchi (enfin, normalement… !). Terril 101 sur lequel on rêve d’aménager un stade de descente pour le VTT mais on a quelques problèmes à régler en terme de sécurité, car vous aurez peut être remarqué qu’à certains endroits les terrils peuvent entrer en combustion. C’est ce qui permet de produire du schiste rouge ! (ben oui, la terre battue des terrains de tennis par exemple c’est du schiste rouge). Mais qui dit combustion, dit danger théorique (nous on dit théorique car on n’a jamais vu un incident se produire en lien avec la combustion) qu’il faut donc lever avant d’imaginer aménager le site (on en reparle l’année prochaine pour voir si on avancé…)
Un petit cavalier pour se reposer ou dérouler si on a la patate, et on arrive tranquillement sur le terril de Fouquières (nom de code NaturaSport, un autre lieu dédié à la pratique du VTT, XCountry cette fois). Ici on vous a dessiné un parcours ludique, ça monte, ça descend, ça zigzague, bref que du plaisir !
De l’autre côté de l’autoroute A21, la fameuse rocade minière, on traverse la cite du moulin, une cité pavillonnaire elle aussi inscrite dans le périmètre UNESCO (comme la plupart des terrils traversés d’ailleurs) et on arrive dans un grand ensemble paysager qui constitue le Parc Souchez Aval, révélé par le paysagiste Michel Desvigne dans le cadre d’un concept fort : « la Chaîne des Parcs », grande ambition paysagère visant à mettre en relation les milliers d’hectares déjà là grâce à l’identification de 7 grands parc à l’échelle des 3 agglomérations d’Artois Comm, Lens-Liévin et Hénin-Carvin (600 000 habitants). Donc ici vous êtes dans le parc Souchez Aval, dont le lien, vous l’aurez compris, est le canal de la Souchez qui rejoint le canal à grand gabarit de la Deûle à Courrières.
Ici, pour les 35, 50 et 105, direction le terril 94 de Noyelles sous Lens ! Magnifique, brut de décoffrage après une longue exploitation, il offre des pentes encore abruptes qu’on a pris plaisir à vous offrir dans leur pourcentage le plus violent ;-)))) Heureusement juste avant l’ascension, vous avez pu profiter du marais de la Galance, un petit rappel que les terrils ont souvent été implantés dans des zones marécageuses et que l’effet de leur poinçonnement favorise la résurgence de la nappe, ce qui génère de nombreuses zones humides qui participent de la qualité écologique du Bassin minier. Bon alors, sinon ce terril, ça pique ? Mais l’accueil des gens de la municipalité de Noyelles est légendaire et tout en bas du terril vous serez attendus par de la musique, des petites gâteries et une joyeuse ambiance !!! Mais point trop n’en faut, il est temps de…. Remonter le terril et le….. redescendre pour ensuite longer le canal vers le Bois de Florimond et ses petits singles presque faciles pour vous :-), ensuite vous découvrirez le lagunage de Harnes, qui a reçu le grand prix du paysage européen en 2007. Et là, juste après, le dernier ravito en course, avant la dernière portion, celle qui va aussi vous paraitre longue, très longue. Bord à canal, puis une piste cyclable en bord de rd, sur 5 km avant de rentrer dans le Bois du Hautois, parc de l’ancienne chatelaine Madame declercq, fondatrice de la Compagnie des mines de Dourges, après qu’on ait retrouvé le filon charbonnier ici à Oignies en 1842 (une faille capricieuse et inconnue avait provoqué la perte du dit filon exploité préalablement depuis l’Est, où le charbon fût découvert au début du 18ème siècle à Fresnes sur Escaut). Là, on se dirige vers le dernier terril, le 110, un conique tronqué que l’on reconnait à son ellipse blanche qui conduit vers son sommet. Pour les concurrents du 35km, il faudra encore faire un petit effort et aller se faire un petit tour des terrils 116-117.
Enfin, du haut du terril 110, où chaque concurrent, quelle que soit son heure d’arrivée, aura été accueilli en musique, il est temps de faire une pause de quelques secondes et de se dire «je l’ai fait !!!», et de redescendre enfin les quelques centaines de mètres qui vous séparent de la ligne d’arrivée au pied du chevalement du puit n°9, savourer ce passage de la ligne d’arrivée, chercher des yeux ses supporters, prendre ses enfants dans les bras, chanter, faire un pirouette, bref profiter !!!!, puis laisser le préposé à la puce détacher celle-ci de vos chaussures, marcher hagard vers le ravito pour boire un verre de boisson de récupération, récupérer ses affaires au vestiaire, aller se rincer à la douche rustique, se faire masser et aller profiter du « bon repas » et du « bon bière », parce que c’est bien pour ça qu’on a fait tout ça !!! Mais aussi aller récupérer la veste avec la mention finisher, celle qu’on portera fièrement, pas pour épater la galerie, juste pour se dire « tu vois, j’savais que j’pouvais y arriver »

Ré-ouverture des inscriptions à 16h30 !!!

15 places sur le 22 (Trail) et 5 sur le 35.

Pas une de plus après !!!

Il reste 15 places sur le 105 et 16 places sur le 50