Clément Durance, 3ème sur le 75km en 2017, revient sur...

Grand Trail du Lac, le texte de sa publication du 27-09-2018 10:15:00 :
Clément Durance, 3ème sur le 75km en 2017, revient sur le Grand Trail du Lac. Son palmarès et son profil de très bon grimpeur, rapide sur les portions roulantes, en font un des favoris de cette édition.

Lors de sa première édition, des problèmes gastriques l’avaient contraint à baisser fortement de régime mais cette année, il espère bien « aller chercher un record ! ». Arrivé un peu tardivement et par hasard sur le trail, d’abord par pur défi, il enchaîne aujourd’hui les podiums. « Je me consacre pleinement à cette discipline depuis l’année dernière, avec une meilleure structuration de mes entraînements et une augmentation du volume/intensité. Cette année, le fruit de cette rigoureuse et longue préparation a commencé à payer ! » nous explique-t-il.
Local de l’étape, cet Aixois de 28 ans connaît bien le parcours. « C’est un très beau parcours de moyenne montagne à côté de ma maison, sur mes sentiers d’entrainement où il est possible d’aller très vite, ce que j’aime beaucoup. Le grand Trail du Lac, c’est avant tout une belle trace avec un parcours cohérent et très varié. On y retrouve de nombreuses sections très roulantes et rapides et des passages plus techniques avec de belles montées, notamment la dernière, où il faut en garder sous le pied, sinon elle risque de faire très mal et de paraître interminable ! C’est donc un parcours très complet, parfait pour le trailer polyvalent ! »

À un mois de la course, Clément Durance finit sa préparation et s’il devait donner des conseils aux autres inscrits, il leur dirait maintenant de préserver les acquis et de s’orienter vers du travail spécifique selon les points forts et faiblesses de chacun (montées au seuil, descente appuyées, vitesse sur piste ou route…). » Pour lui, « idéalement une course de préparation de 30-45km 3 à 4 semaines avant le trail, pour valider son travail, tester son matériel et l’alimentation et mettre son corps en plus grande difficulté qu’en entrainement, cela permet d’habituer son corps et sa tête à l’effort et aussi de se rassurer. » Car le trail n’est pas qu’une épreuve physique : « la dernière semaine est plus mentale que physique, il faut savoir relâcher le corps et l’esprit afin d’arriver avec le plus de fraîcheur possible et une envie folle de chausser les baskets et profiter de cette chouette balade en montagne ! »
#Favoris #GTL2018

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